• Comme tous les rhinocéros, le rhinocéros noir est un solitaire. Il est actif principalement au crépuscule et pendant la nuit ; durant la journée, il dort à l'ombre ou prend des bains de boue.

    Sa nourriture est constituée de branchages, surtout des acacias qu'il saisit grâce à sa lèvre supérieure en forme de doigt, dirige entre ses mâchoires et broie avec ses molaires. Le rhinocéros noir ne broute jamais l'herbe : si d'aventures on croit le voir en train de paître, c'est qu'en réalité il arrache du sol des plantes ligneuses. Il est d'ailleurs capable d'absorber même des branches très épineuses.

    Mâles et femelles ne se rapprochent que quelques jours pendant le rut. Si l'on voit ensemble plusieurs rhinocéros, il s'agit le plus souvent d'une femelle avec ses petits. Les jeunes femelles sont encore acceptées à proximité même si le nouveau petit est déjà né.

    Le rhinocéros noir marque son domaine grâce à son urine et à ses déjections. Ce territoire peut cependant en chevaucher d'autres : le rhinocéros noir ne se montre généralement pas agressif envers ses congénères qui habitent les domaines voisins, il arrive même de temps en temps que deux mâles soient aperçus en train de se nourrir côte à côte. Évidemment, le comportement change si deux mâles font la cour à une même femelle : ils peuvent alors en venir à des batailles dont l'issue est parfois mortelle.

    L'accouplement des rhinocéros noirs peut durer plus d'une heure.

    L'unique petit vient au monde après une gestation de 450 jours et a, à sa naissance, un poids d'environ 25 kg, exceptionnellement 40 kg. Le nouveau-né présente à l'emplacement où poussera la corne principale un épaississement d'environ un centimètre de haut, et une tache ronde un peu plus claire à l'emplacement de la seconde. La mère allaite son petit pendant environ deux ans et le défend contre tout danger. Pendant presque tout ce temps, elle n'est pas en mesure de concevoir un nouveau petit.

    Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle à cinq ans pour les femelles, huit ans pour les mâles, et quittent alors, au plus tard, leur mère. Leur longévité peut aller jusqu'à quarante-cinq ans.

    Le rhinocéros noir n'a pas d'ennemis naturels. Seuls des lions essaient de temps en temps de s'emparer d'un petit, si la femelle n'y prend pas garde. Des cas ont aussi été observés où les rhinocéros en train de boire étaient attaqués par des hippopotames ou des crocodiles ; mais ce n'est pas la règle.

    Fréquemment, le rhinocéros noir attrape des parasites : tiques, mouches du cheval et filaires font partie des plus fréquents. En particulier, les blessures reçues lors des batailles en période de rut constituent pour les mouches un lieu de ponte idéal. Pour se débarrasser de quelques-uns de ces gêneurs, le rhinocéros noir se vautre dans la boue ou prend des bains de poussière ; il tolère aussi la société des pique-bœufs et des hérons garde-bœufs, qui se posent sur son dos et y picorent les parasites.

    Les hommes et les rhinocéros noirs

      



     

      

      


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  • Les rhinocéros comptent parmi les plus vieux mammifères de la planète, sur laquelle leurs ancêtres directs se promenaient déjà il y a 60 millions d'années. Assez proches des chevaux, ce sont, comme eux, des ongulés. On compte en tout 5 espèces différentes de rhinos : les rhinocéros de Java, d'Inde et de Sumatra qui vivent en Asie, et les rhinocéros blanc et noir qui vivent en Afrique. Le rhinocéros blanc est la plus grande des 5 espèces. Il en existe deux "races" : celle du sud (6000 rhinos, en Afrique du Sud, au Botswana) et celle du nord (à peine une trentaine, au Congo). Les rhinocéros sont toujours entourés de petits oiseaux : les pique-boeufs. Ces oiseaux se nourrissent des tiques (de petits invertébrés qui sucent le sang) qui se sont enfoncées dans la peau des rhinos. Ceux-ci sont donc débarrassés de leurs parasites et très contents de l'aide des pique-boeufs.
    Avant, c'étaient surtout les colons qui chassaient les rhincéros en Afrique ou en Asie- pour le plaisir. Mais comme leur corne vaut très cher, le braconnage est devenu une grosse affaire d'argent : de nombreux rhinocéros sont tués et leur corne coupée pour servir comme remède, notamment contre la fièvre, dans la médecine traditionnelle asiatique. La corne de rhinocéros est également très recherchée par certains pays arabes, comme le Yémen, où elle est considérée comme un symbole de statut social : elle est alors sculptée comme manche de poignard.

     

     

     

     


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  • Le chien (Canis lupus familiaris) est la sous-espèce domestique de Canis lupus, un mammifère de la famille des canidés qui comprend également le loup gris et le dingo. C'est la première espèce animale à avoir été domestiquée par l'homme pour l'usage de la chasse dans une société humaine paléolithique qui ne maîtrise alors ni l'agriculture ni l'élevage. La lignée du chien se différencie génétiquement de celle du loup gris il y a environ 100 000 ans[1], et les plus anciens restes confirmés de chien domestique sont vieux de 31 700 ans[2] soit plusieurs dizaines de milliers d'années avant toute autre espèce domestique connue. Depuis la Préhistoire, le chien a accompagné l'homme durant toute sa phase de sédentarisation qui a conduit à l'apparition des premières civilisations agricoles dans lesquels ses fonctions d'auxiliaire de l'homme se sont étendues. Ces nouvelles fonctions ont conduit à une différenciation poussée de la sous-espèce et à l'apparition progressive - d'abord informelle, puis formelle - d'une standardisation sous forme de races canines. Le chien est aujourd'hui utilisé à la fois comme animal de travail et comme animal de compagnie. Son instinct de meute, sa domestication précoce et les caractéristiques comportementales qui en découlent lui valent familièrement le surnom de « meilleur ami de l'Homme ».

    Cette place particulière dans la société humaine a conduit à l'élaboration d'une règlementation spécifique. Ainsi, là où les critères de la Fédération cynologique internationale ont une reconnaissance légale, l'appellation chien de race est conditionnée à l'enregistrement du chien dans les livres des origines de son pays de naissance[3],[4]. Selon le pays, des vaccins peuvent être obligatoires et certains types de chien, jugés dangereux, sont soumis à des restrictions. Le chien est généralement soumis aux différentes législations sur les carnivores domestiques. C'est le cas en Europe où sa circulation est facilitée grâce à l'instauration du passeport européen pour animal de compagnie.

      

      


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  • Le chat domestique (Felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes reconnues par les instances de certification. Dans de nombreux pays, le chat entre dans le cadre de la législation sur les carnivores domestiques à l’instar du chien et du furet.

    Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs ou les oiseaux. Les chats ont diverses vocalisations dont les ronronnements, les miaulements, ou les grognements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones.

    Selon les résultats de travaux menés en 2006 et 2007[1], le chat domestique est une sous-espèce du chat sauvage (Felis silvestris) dont son ancêtre, le chat sauvage d’Afrique (Felis silvestris lybica) a vraisemblablement divergé il y a 130 000 ans. Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans au néolithique dans le Croissant fertile, époque correspondant au début de la culture de céréales et à l’engrangement de réserves susceptibles d’être attaquées par des rongeurs, le chat devenant alors pour l’homme un auxiliaire utile se prêtant à la domestication.

    Tout d’abord vénéré par les Égyptiens, il fut diabolisé en Europe au Moyen Âge et ne retrouva ses lettres de noblesse qu’au XVIIIe siècle. En Asie, le chat reste synonyme de chance, de richesse ou de longévité.

    Ce félin a laissé son empreinte dans la culture populaire et artistique, tant au travers d’expressions populaires que de représentations diverses au sein de la littérature, de la peinture ou encore de la musique.

      

    Felis silvestris catus
    (Linnaeus, 1758)

    Description de l'image  Fichier:Catskull.jpg .

    Crâne de chat

      


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